Livres historiques et fac simile

Libro del juego de Ajedres de Alfonso X édité en 1283

Un des plus beau manuscrit du Moyen âge sur le jeu d'échecs. Ecrit sur parchemin ce livre est illustré de nombreuses enluminures retraçant des parties et variantes à quatre du jeu d'échecs.

The Game of Chess de William Caxton édité en 1474

C'est une reprise du livre écrit en latin par Jacobus de Cessolis. Cette version anglaise est dédicacée au Duc de Clarence, frère d'Edouard IV.

Luca Pacioli

Luca Pacioli commence ses études à Borgo Sansepolcro puis les poursuit à Venise où il suit les cours de Domenico Bragadino, lecteur public de la République de Venise. Il devient moine vers 1476 dans le couvent franciscain San Francisco della Vigna de Venise. On l'autorise cependant à enseigner les mathématiques. Il sillonne ainsi l'Italie : Pérouse, Zara , Florence, Urbino et Milan. C’est là qu’il rencontre Léonard de Vinci avec qui il se lie d’amitié et à qui il enseigne les mathématiques. À la chute de Ludovic le More, en 1499, Luca Pacioli quitte Milan pour Mantoue en compagnie de Léonard de Vinci, comme le rapporte Giorgio Vasari. Il enseigne ensuite les mathématiques à l’université de Pavie. On le retrouve ensuite à Bologne, puis en 1508 à Venise, où il enseigne les Éléments d'Euclide. Il retourne en 1514 à Rome où il meurt en 1517. Il est possible que les dessins de son ouvrage soient de Leonardo da Vinci.

Essai sur le jeu des échecs par Philippe Stamma, édité en 1737

Ce grand joueur syrien, originaire d'Alep, fut le meilleur joueur de son temps jusqu'à l'arrivée de Philidor. Il est resté célébre comme inventeur de la notation algébrique pour la description des parties d'échecs.

L'analyse des échecs de Philidor édité en 1749

Le plus grand joueur du 18ième siècle nous livre sa vision révolutionnaire.

Philidor publie « L'Analyze des Echecs » en 1749, à l'âge de 22 ans, un des premiers traités d'échecs en langue française et un classique du genre. L'ouvrage sera édité une centaine de fois et traduit rapidement dans de nombreuses langues : anglais (Analysis of the Game of Chess, 1790), allemand, espagnol (Análisis del juego de ajedrez, 1827), russe, yiddish, etc. Cet ouvrage est le seul témoignage des conceptions échiquéennes de Philidor, les parties qu'il a joué à l'apogée de sa carrière n'ont pas été conservées et il n'a jamais rencontré d'adversaires de son niveau, il pouvait battre les plus fort joueurs de son temps avec un handicap d'un pion et du trait.
Le terme d'Analyse marque d'entrée la rupture avec les conceptions antérieures. Alors que le jeu reposait essentiellement sur des qualités d'intuition et d'imagination, Philidor l'élève au statut de science et constitue un système rationnel dont il fournit le premier les lois essentielles. Il insiste sur l'importance des pions, et notamment des chaînes de pions. Richard Réti qualifie Philidor de « grand philosophe des échecs, trop en avance sur son temps pour être compris » On lui doit la fameuse maxime « Les pions sont l'âme des échecs » et la position de Philidor, très importante pour la fin de partie Tour et pion contre Tour. Son analyse de la fin de partie Tour et Fou contre Tour fait encore autorité. Dans son ouvrage L'Analyse du Jeu des échecs, il étudie l'ouverture qui porte son nom (la défense Philidor) : 1. e4 e5 2. Cf3 d6